3 pays africains dans le top 30 des pays les plus "verts" au monde
Le Maroc, le Kenya et l'Ethiopie font partie du top 30 des pays les plus verts dans le monde, selon le Green Future Index 2021 du MIT Technology Review Insights.
Belle surprise. A en croire le classement mondial réalisé par le MIT Technology Review et baptisé Green Future Index, le Maroc est le 26e pays le plus vert au monde devant l'Ethiopie, la République Tchèque et la Thaïlande… Excusez du peu. Pourtant, le Royaume ne dispose pas d’atouts énergétiques uniques pour verdir son économie.
Considéré parmi les pays les plus exposés aux effets négatifs des changements climatiques, le Maroc multiplie ses efforts pour s'adapter tant bien que mal. Le pays a lancé d’importants projets tels que le complexe Noor de Ouarzazate, un gigantesque parc solaire qui accélère la transition énergétique. Et ça commence à payer, vu sa bonne position au classement Green Future Index. Sur le plan régional, le Maroc est à la tête de la zone MENA, loin devant Israel (38e). Il est également le deuxième en Afrique, derrière le Kenya (23e).
"Vert sera synonyme de compétitivité"
Le Green Future Index du MIT (Massachusetts Institute of Technology) passe en revue 76 pays à partir de cinq critères: les émissions de CO2, la transition énergétique, la société verte, l’innovation verte et la politique climatique. Les 16 derniers pays du classement, qualifiés dans le rapport d’"abstentionnistes du climat", sont généralement des pays pétroliers et gaziers qui n’ont rien à gagner à la transition énergétique. Parmi ces pays, on peut notamment citer l’Arabie Saoudite, le Koweït, l’Algérie, la Russie, l’Iran, le Qatar.
Les pays qui sont les derniers du classement sont la Russie, l’Iran, le Paraguay et pour finir le Qatar qui sont considérés comme des "abstentionnistes du climat". N'empêche, pour le MIT, "la décennie sera marquée par plusieurs transitions, vers des énergies propres, la décarbonation de l’industrie, l’arrivée à maturité des systèmes de taxe carbone et d’autres changements majeurs dans les transports, l’agriculture, la façon de s’alimenter et les normes sociales. (...) A l’avenir, vert sera synonyme de compétitivité".