À Gaza, des milliers de blessés en danger de mort
Alors que l’armée israélienne bombarde sans retenue la bande de Gaza depuis une dizaine de jours, une pénurie générale de nombreux médicaments condamne les patients atteints de maladies chroniques, le diabète, le cancer mais aussi les femmes enceintes.
La situation se complique. À l'heure où l'aide humanitaire pour la bande de Gaza s'entasse en Egypte, qui répare les routes qui relient son territoire à ce territoire, les hôpitaux ne sont plus en mesure de soigner correctement les blessés.
Alors que Gaza est dans le noir, de nombreux patients sont menacés de mort, notamment ceux qui sont les services de réanimation, de néonatalogie et sous assistance respiratoire. Et une pénurie générale de nombreux médicaments condamne les patients atteints de maladies chroniques, le diabète, le cancer, mais aussi les femmes enceintes.
Des conditions de vie précaires
Selon l'ONG Médecins sans frontières, "60 % de la population de Gaza, soit plus d’un million de personnes, vit dehors et n’a accès à rien". Ces déplacés "manquent d’eau et d’accès aux soins", regrette MSF.
Dans les jours qui viennent, en plus des blessés de guerre, on risque de voir une vague de malades, des personnes qui vont développer des maladies liées à ces conditions de vie : diarrhée, infections respiratoires et cutanées, déshydratation peuvent se développer rapidement et gravement mettre en danger les plus vulnérables, parmi lesquels les femmes et les enfants.
Vers un cessez-le-feu humanitaire ?
Pour mettre en place les secours, il va falloir des zones de cessez-le-feu, selon l'ONG MSF. Car il faut faire entrer massivement des médicaments et du carburant. S'il y a rupture d'anesthésiant, les chirurgiens ne pourront plus opérer, ca ne sera plus possible pour eux.
Par ailleurs, il y a déjà des ruptures en anti-douleurs. Toujours selon MSF, il faut un soutien humanitaire immédiat pour les centaines de milliers de personnes déplacées. Il faut leur assurer l’accès à l’eau et à des sanitaires, ainsi qu’à des soins de santé primaire avant que leur santé ne se dégrade de façon dramatique.