Au Maroc, les maisons des jeunes veulent rouvrir leurs portes
Au Maroc, ce ne sont pas moins de 600 maisons de jeunes qui ont dû fermer leurs portes suite à la pandémie de coronavirus (Covid-19). Aujourd’hui, elles appellent à une réouverture de ces lieux d'échange.
C’est un appel au secours lancé par les maisons de jeunes au Maroc. Après plusieurs mois de fermeture, pour cause de pandémie de coronavirus (Covid-19), l’Union des conseils des maisons des jeunes lance un appel aux pouvoirs publics pour la réouverture de ces établissements.
L’Union a saisi le ministère de la Culture et de la Jeunesse pour les alerter de la situation de ces structures encore fermées. Pourtant, celles-ci jouent un rôle social non-négligeable. En effet, en plein état d’urgence, les répercussions économiques se font encore sentir sur ces jeunes et leur famille. Face au Covid-19, les Conseils des maisons ont déjà procédé à l’application stricte des mesures sanitaires, désinfection des lieux, distanciation sociale… En mettant en valeur l’application du protocole sanitaire, les Conseils aimeraient une autorisation rapide pour rouvrir les établissements dans les meilleures conditions.
Un accompagnement social
Ces 600 maisons sont très importantes, d’un point de vue social mais aussi psychologique pour les jeunes qui les fréquentent. L’Union ne cesse de le rappeler : les jeunes sont partie prenante dans la réussite de différents secteurs, mais aussi dans des actions de prévention et de sensibilisation. Mais ils sont pour l'heure exclus des programmes de soutien, rapporte le journal arabophone Al Ahdath Al Maghribia.
L’Union des conseils des maisons ajoute que ces jeunes ont été touchés de plein fouet par les décisions prises ces derniers mois dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, à savoir la fermeture des écoles et des universités, des espaces publics, des parcs, des activités commerciales, l’interdiction des rassemblements… Autant de décisions qui ont permis de ralentir la propagation du coronavirus sur le sol marocain, mais qui ont aussi favorisé le chômage des jeunes, ainsi qu’un impact psychologique certain.