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Cliniques privées : le ministre veut mettre de l'ordre !

Au Maroc, le nouveau ministre de la Santé veut lutter contre les pratiques frauduleuses des cliniques privées. Son ministère a déjà adressé 41 mises en demeures à ces établissements privés.

Badr Kidiss
Rédigé le
Khalid Aït Taleb devra s'emparer de nombreux dossiers

A l'heure où le système de santé publique marocain semble toujours aussi malade, les cliniques privées souffrent de plusieurs maux : surfacturation, opérations chirurgicales non justifiées, mauvaise qualité de l'accueil, garantie exigée avant toute admission... 

Pour lutter contre ces pratiques illégales, Khalid Ait Taleb, le nouveau ministre de la Santé a lancé une série d'inspections dans des établissements privés. Avant que l'annonce ne tombe comme un couperet : 41 cliniques privées ont reçu une mise en demeure pour redresser les dysfonctionnements constatés dans leur situation administrative et juridique. L'ancien directeur du CHU de Hassan II de Fès a annoncé la fermeture de deux cliniques et d’un cabinet médical, ainsi que sur la suspension provisoire ou totale des activités de cinq cliniques. 

Si les cliniques privées sont dans le collimateur des autorités, c'est surtout pour lutter contre le problème des facturations abusives. Alors que les maternités n’hésitent pas à faire flamber les factures, bon nombre de malades hospitalisés ont du payer une certaine somme d'argent, en plus de la part dont ils doivent normalement s’acquitter s'ils sont pris en charge par l'assurance. Face à situation, le ministre a rappelé que "les tarifs des prestations médicales dispensées par le secteur privé, mais aussi les services assurés par les sages-femmes et les infirmières, sont organisés par un arrêté ministériel". Il n'y a plus qu'à espérer que les pratiques des cliniques, qui sont difficilement acceptables pour les patients, disparaissent ! 

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