Le Congo-Brazzaville s'apprête à instaurer le pass sanitaire anti-Covid
En instaurant le pass sanitaire, les autorités congolais espèrent vacciner le maximum de personnes.
Ça se précise ! Après avoir lancé son opération coup de poing anti-Covid, le Congo-Brazzaville s'apprête à instaurer le pass sanitaire. Ce document qui prouve que son porteur a été vacciné contre le Covid-19 va être exigé dès le 30 Novembre. C’est ce qu’a annoncé le premier ministre Anatole Collinet Makosso. Le chef du gouvernement congolais a indiqué que les modalités de sa mise en œuvre vont être précisées dans un document baptisé "codification et réglementation de la mise en oeuvre du Pass sanitaire“.
Ce pass sanitaire devrait être exigé lors des déplacements entre les grandes agglomérations du pays, pour les agents et les usagers de l’administration publique, pour tout accès des agents et usagers aux préfectures, banques et régies financières. Alors que la campagne de vaccination contre le Covid-19 patine dans les quatre coins du pays, le Congo-Brazzaville espère booster la vaccination avec le pass sanitaire.
Objectif 30% de vaccinés à la fin Décembre
La République du Congo ambitionne d'inoculer le vaccin anti-Covid à 60.000 personnes par semaine. "Le défi majeur est d'atteindre l'objectif de 30% de couverture vaccinale à fin décembre 2021 et 60% durant le premier semestre de l'année 2022", précise Anatole Makosso. A ce jour, le pays n’a vacciné que 4,3% de sa population, alors qu'il recense plus de 16.000 cas confirmés de Covid-19.
Plusieurs pays africains envisagent ou ont déjà adopté le principe du passeport sanitaire pour faire reculer la pandémie à coronavirus. Si la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ont manifesté l’intention de l’imposer à leurs populations respectives, le Togo, le Maroc, la Guinée et le Bénin ont déjà franchi le pas.