Coronavirus au Cameroun : l'artiste Salatiel reçoit un prix de l’ONU pour son engagement
Très actif dans la lutte contre le coronavirus (Covid-19), l’artiste camerounais Salatiel a reçu un prix de l'ONU pour "son aide à protéger les moins privilégiés des effets de la pandémie"
Il fait partie des artistes les plus en vue sur le continent ! Depuis sa collaboration avec Beyoncé sur le morceau "Water", l’une des chansons phares de la bande originale du remake du film " Le roi lion", le Camerounais ne cesse de nous régaler. Quand il ne promeut pas la musique africaine sur la scène continentale, le chanteur, auteur-compositeur et producteur n'hésite pas à s'engager. Pour lutter contre le coronavirus (Covid-19), l'artiste n'a pas hésité à lancer l'opération "Feed 10 Families A week". Celle-ci consiste à nourrir 10 familles par semaine, mais pas que !
Dans la prison centrale de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, l'artiste de 32 ans a également distribué des gels hydroalcooliques. Un engagement qui n'a pas échappé à la Commission des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Cette dernière a récompensé Salatiel avec un certificat pour "son dévouement", "ses sacrifices" et "son aide à protéger les moins privilégiés des effets de la pandémie" de coronavirus.
Un engagement total
"Je l’ai fait du fond du cœur, mais comme on dit, on ne sait jamais qui regarde. Merci à la Commission internationale des droits de l’Homme pour cela. Nous resterons positifs et nous veillerons les uns sur les autres", a réagi Salatiel sur sa page Facebook. Celui qui est à la tête du label Alpha Better Records a aussi poussé la chansonnette pour encourager le respect des gestes barrières.
Depuis l'apparition du coronavirus (Covid-19) en Afrique, de nombreuses stars de la chanson ont décidé de s'engager pour ralentir la progression de la pandémie. Maintenant, c'est à nous de respecter toutes les mesures sanitaires (se laver régulièrement les mains, éternuer/tousser dans son coude, se tenir au moins à 1 mètre de toute personne, porter un masque, éviter les embrassades...) pour se protéger et protéger les autres. A ce stade, cette maladie infectieuse a fauché la vie d'au moins 359 personnes sur le sol camerounais.