Coronavirus : le Maroc continue avec AstraZeneca
Après la suspension de l'utilisation du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus dans plusieurs pays occidentaux, le Maroc maintient sa confiance dans ce sérum suédo-britannique.
Alors que la campagne de vaccination anti-Covid avançait tambour battant au Maroc, le Royaume est confronté au retard de livraison des doses de vaccins. De quoi pousser les autorités à diversifier notamment les sérums anti-Covid. Mais depuis que de nombreux pays occidentaux ont suspendu l'utilisation du vaccin AstraZeneca, suite à l'apparition de quelques cas de caillots sanguins, le Maroc se questionne.
Si la République démocratique du Congo (RDC) a décidé de reporter le lancement de sa campagne de vaccination avec le remède d'AstraZeneca, le Royaume a décidé de continuer avec ce dernier. A l'image d'une vingtaine de nations africaines qui ont reçu le vaccin suédo-britannique, le Maroc n'abandonne pas ce sérum, comme le recommande l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'heure n'est pas à la crainte
Une décision confortée par les conclusions de l'Agence européenne du médicament qui a estimé, ce jeudi, que le vaccin AstraZeneca était "sûr et efficace" et n'était pas lié à un risque plus élevé de caillots sanguins. Le régulateur européen a toutefois indiqué ne pas être en mesure d'"exclure définitivement" un lien entre le vaccin AstraZeneca et des troubles de la coagulation rares.
Au Maroc, l’heure n’est donc pas à la crainte. A la date du 15 mars, seuls 4 cas de thrombose ont été déclarés pour près de 6 millions de vaccinations, dont plus de 4,6 millions de vaccins AstraZeneca. Si le lien vaccin/ thrombose n’a pas été établi dans trois cas, le dernier est toujours en cours d’investigation. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a, de son côté, rappelé que la sécurité du vaccin d'AstraZeneca avait été soigneusement examiné et a exhorté les pays à prendre des décisions fondées sur des preuves et des données.