Coronavirus : le Maroc valide le vaccin AstraZeneca/Oxford
Le Maroc vient de donner son feu vert pour une utilisation d’urgence du vaccin AstraZeneca. Mais les dates de la campagne de vaccination contre le coronavirus (Covid-19) n'ont pas encore été officialisées.
C'est officiel : Le Maroc a validé mercredi une "autorisation temporaire d'urgence" pour le vaccin contre le Covid-19 élaboré par le laboratoire britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford, selon un document officiel du ministère de la Santé publié par la presse marocaine.
La date de lancement de la campagne de vaccination visant à immuniser gratuitement quelque 25 millions d'adultes n'a pas encore été annoncée. Mais les autorités sanitaires ont récemment annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins du Britannique AstraZeneca et du Chinois Sinopharm, tout en rappelant que les préparatifs pour la vaccination étaient "très avancés". Les vaccins, facultatifs, doivent cibler en priorité le personnel en première ligne dans les secteurs de la santé, de la sécurité et de l'éducation, mais aussi les personnes vulnérables et âgées, avant de s'étendre au reste de la population.
Le vaccin AstraZeneca/Oxford, commercialisé sous le nom Covidshield, est autorisé pour une durée de 12 mois et sera administré en deux temps, avec un intervalle "de quatre et 12 semaines" entre les deux doses, précise le document du ministère de la Santé.
Une pandémie qui ne faiblit pas
La pandémie ne faiblit pas au Maroc, où près de 2.000 nouveaux cas sont en moyenne recensés chaque jour. Depuis l'apparition du coronavirus (Covid-19) au royaume, les autorités comptabilisent 447.000 cas de contamination, dont au moins 7.600 décès.
Un couvre-feu nocturne est en vigueur depuis le 21 décembre et pour trois semaines, les rassemblements sont interdits et les restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces ferment à partir de 20H00. Les restaurants de Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger sont totalement fermés pour la période.
Plusieurs villes, dont la capitale touristique Marrakech, étaient déjà soumises à des restrictions dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire en vigueur depuis mi-mars.