Coronavirus : le variant anglais gagne du terrain en Algérie
Alors que les premières cas du variant anglais remontent à moins d'une semaine en Algérie, cette nouvelle lignée du coronavirus (Covid-19) gagne de plus en plus du terrain et sa propagation active inquiète.
Petit à petit, la variante du coronavirus identifiée au Royaume-Uni s’étend sur le continent africain, et dans le monde. Après l'identification des deux premiers cas du variant anglais en Algérie, cette nouvelle lignée du coronavirus continue de prendre de l'ampleur. L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) vient d'identifier de nouveaux cas suspects du variant anglais de la Covid-19.
Quelques jours après l'identification de "cinq cas suspectés d’avoir contracté le variant anglais du Coronavirus Covid-19", l'Institut Pasteur d'Algérie vient de confirmer, ce mercredi 3 mars, que le séquençage des prélèvements s'est révèle positif. Au total, l'Algérie recense 7 cas positifs au variant britannique.
Vers une situation qui se dégrade ?
Selon le DG de l'IPA, le Dr Fawzi Derrar, "le dépistage d’une personne contaminée par la nouvelle souche mutante du virus peut prendre jusqu’à 3 jours". Et cette mutation du virus pourrait rapidement devenir majoritaire en Algérie. Ce qui pourrait décupler l'ampleur de l'épidémie de Covid-19 sur le sol algérien, vu la nature du variant dit britannique, qui est considéré comme étant plus contagieux que la souche "connue" du coronavirus.
A l'heure où quelques 100.000 Algériens ont été vaccinés contre le coronavirus (loin derrière les 3,67 millions de vaccinations au Maroc voisin), le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a annoncé, ce mardi, la réception imminente de centaines de milliers de doses de vaccin contre la Covid-19. Serait-ce assez pour vacciner tout le monde ? Non, malheureusement...