Covid-19 : ces pays africains qui sont touchés par le nouveau variant Omicron
Tunisie, Sénégal, Ghana.... la liste des pays africains où le nouveau variant Omicron a été repéré ne cesse de s'allonger.
Il continue sa course folle. Le variant Omicron touche de plus en plus de pays en Afrique et le nombre hebdomadaire de cas de Covid-19 a augmenté de plus de 90% sur le continent. Mais l'espoir est encore là : les dernières données indiquent que cette nouvelle souche mutante ne serait pas à l'origine de formes graves. A l'heure où ces lignes sont écrites, le nombre d’hospitalisations est même assez faible en Afrique du Sud.
A ce stade, le continent africain concentre actuellement 46 % des près de 1.000 cas d’infection par Omicron notifiés par 57 pays dans différentes régions du monde. Jusqu’à présent, 11 pays africains ont notifié des cas de ce variant. Il s'agit de l'Afrique du Sud, qui a découvert ce variant le 25 novembre dernier, le Botswana, l'Ouganda, le Zimbabwe, le Kenya, la Zambie, le Nigéria, le Ghana, l'île Maurice, le Sénégal et la Tunisie.
Une Afrique australe punie, l'OMS la défend
Malgré la présence généralisée d’Omicron dans le monde, plus de 70 pays ont imposé des interdictions de voyager qui visent principalement les pays d’Afrique australe – dont certains n’ont même pas encore signalé un seul cas d’Omicron.
"Avec la présence d’Omicron dans près de 60 pays du monde, les interdictions de voyager qui ciblent principalement les pays africains sont difficiles à justifier", a réagi la Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Avant de rappeler que "le nouveau variant préoccupant a été détecté pour la première fois sur ce continent, mais il n’est pas établi avec certitude que la transmission n’avait pas lieu dans d’autres régions du monde sans que cela soit détecté".
Attention aux fêtes de fin d'année
Bien que le rythme de vaccination se soit accéléré au cours des derniers mois, seulement 7,8 % de la population africaine est entièrement vaccinée. "Ce que nous savons, c’est que la distribution inégale des vaccins anti-Covid dans le monde crée un environnement idéal pour l’émergence et la propagation fulgurante des variants de la Covid-19, et les régions ayant le moins accès aux vaccins semblent les plus susceptibles de pâtir de cette situation", a expliqué la Dre Moeti qui s'attend à une fin d'année difficile.
Car avec les voyages et les festivités de fin d’année qui arrivent, la faible vaccination, la hausse des cas de Covid et la présence du nouveau variant constituent un sombre tableau pour le continent africain.