Covid-19 : Comment le Maroc veut en finir avec le fléau des faux tests ?
Avec le lancement récent d'un pass vaccinal marocain, le Royaume espère se débarrasser des faux tests de dépistage du Covid-19
Ils explosent ! Les faux tests PCR sont de plus en plus nombreux au Maroc, à l'heure où le pays assiste à une baisse du nombre quotidien de contaminations au Covid-19 et une accélération de sa campagne de vaccination. Face à cette situation, le ministère de la Santé a décidé, lundi dernier, de verrouiller le contrôle des tests de dépistage du coronavirus. Et cela passe par :
1/ La vérification rigoureuse des réactifs à usage de diagnostic in vitro en les soumettant aux évaluations par des laboratoires désignés.
2/ Le contrôle des activités des laboratoires par des visites inopinées et par l'évaluation externe de la qualité de l'analyse
3/ L'agrément de laboratoires parmi ceux autorisés, pour réaliser les tests de diagnostic pour les personnes voyageant à l'étranger ou au niveau de chaque province
4/ L'utilisation exclusive de la plateforme "E-labs" du Ministère par ces laboratoires pour la centralisation et la communication des résultats de tests
5/ Le téléchargement des résultats des tests de la Covid-19 par les personnes voyageant à l'étranger via l'option "Pass sanitaire" qui sera disponible sur le portail liqahcorona.ma
Ce dernier point retient toute notre attention au sein d'AlloDocteurs Africa. Car en instaurant un pass sanitaire en option, le Maroc montre qu'il veut en finir avec les "problèmes des résultats discordants des tests de diagnostic de la Covid-19 causés pour différentes raisons".
De lourdes sanctions encourues
Si les tests de dépistage du Covid-19 sont encore proposés au Royaume, de nombreux cas de falsification ont été récemment identifiés sur le sol marocain. Pour le vendeur, comme pour l'acheteur, le délit est passible est passible d'un à cinq ans de prison et de 10.000 à 100.000 Dh d'amende, pour "le faux ou la falsification de documents informatisés". Après avoir annoncé qu'elles n'hésiteraient pas à poursuivre en justice toute personne détentrice d’un document sanitaire falsifié ou impliquée dans sa falsification, les autorités espèrent que les sanctions seront dissuasives.