Covid-19 en Afrique : Besoin urgent d'urgent d'au moins 20 millions de doses de vaccins
L'Afrique a besoin d'au moins 20 millions de doses de vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines pour fournir à temps une deuxième dose à toutes les personnes qui en ont reçu une première, a indiqué jeudi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'Afrique attend ses vaccins ! Alors que les campagnes de vaccination anti-Covid-19 avancent au ralenti, le continent a besoin d'au moins 20 millions de doses du vaccin d'AstraZeneca pour assurer une deuxième dose à tous ceux qui en ont reçu une première. Cela permettra de respecter l'intervalle de 8 à 12 semaines entre deux doses recommandé pour s'assurer d'une protection de 81% pour une période prolongée de la personne vaccinée, rappelle le bureau Afrique de l'OMS dans un communiqué.
En plus de ce besoin urgent, "200 millions de doses additionnelles de n'importe quel vaccin" figurant sur la liste de l'OMS pour une utilisation d’urgence sont "nécessaires pour que le continent puisse vacciner 10% de sa population d'ici 2021", précise l'organisation.
"L'Afrique a besoin de vaccins maintenant"
Selon l'OMS, "vingt-huit millions de doses de différents vaccins contre la Covid-19 ont été administrées en Afrique, ce qui représente moins de deux doses administrées pour 100 personnes" sur le continent. Dans le monde, 1,5 milliard de doses de vaccin ont été administrées, selon la même source.
"Tandis que l'approvisionnement se raréfie, le partage de doses est une solution urgente, essentielle et à court terme pour s'assurer que les Africains les plus exposés aux risques de la Covid-19 obtiennent la protection dont ils ont tellement besoin", a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice pour l'Afrique de l'OMS.
"L'Afrique a besoin de vaccins maintenant. Toute pause dans nos campagnes de vaccination mènera à une perte de vies et une perte d'espoir", a-t-elle insisté. Au 26 mai, plus de 4,7 millions de cas de coronavirus ont été enregistrés en Afrique, pour près de 130.000 décès signalés. D'après le Dr Moeti, "le nombre de cas augmente" mais, "il est trop tôt pour dire si l'Afrique est sur le point de subir une troisième vague".