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Des premiers cas de variole du singe détectés au Burundi

Selon le ministère de la Santé, trois cas de variole du singe ont été recensés dans la capitale économique Bujumbura

Badr Kidiss avec AFP
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Des lésions causées par la variole du singe apparaissant sur les paumes des mains  —  CDC

Il s'agit d'une maladie connue, qui a touché l'Homme pour la première fois en 1970. Mais si la variole du singe circulait dans plusieurs pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, elle n'avait jamais été détectée au Burundi. Mais c'est désormais chose faite : trois "cas suspects" ont été identifiées dans deux hôpitaux de Kamenge, quartier populaire de la capitale économique Bujumbura, ainsi que dans le district d'Isare, limitrophe de la ville, a précisé le ministère dans un communiqué.

"Les trois échantillons se sont révélés positifs au virus de Monkeypox ou variole du singe"

— Ministère burundais de la santé

Une souche dangereuse de la variole du singe

Le 11 juillet, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre la menace pour la santé mondiale présentée par cette maladie, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d'une nouvelle souche plus mortelle du virus en République démocratique du Congo (RDC), frontalière du Burundi. Cette épidémie ne montre "aucun signe de ralentissement", avait déclaré le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Au total, selon l'OMS, 11.000 cas avaient alors été rapportés, dont 445 morts, les enfants étant les plus affectés.

"Il y a un risque de franchissement de frontières du virus qui continue à se déplacer"

— Rosamund Lewis, spécialiste de la "variole du singe" à l'OMS.

Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I, principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels. Le responsable était le sous-type Clade II. Depuis septembre dernier, une nouvelle souche encore plus mortelle du Clade se répand en RDC, étant transmise également par contacts sexuels entre homosexuels. Des tests ont révélé qu'il s'agissait d'un nouveau variant, résultat d'une mutation du Clade I, appelé Clade Ib.

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