ISK : le rappeur se confie sur son rapport à la mort
Dans une interview intimiste, le rappeur franco-tunisien ISK évoque son rapport particulier à la mort.
"J'pense plus à la mort qu'à la vie", rappe ISK dans le morceau "Aïcha Qondisha". Et ce n'est pas la seule phrase avec laquelle le jeune rappeur franco-tunisien cite la faucheuse. Interviewé par nos confrères de Backs, l'interprète de la série de freestyles "Acharné" n'a pas hésité à rajouter une couche : "Je pense à la mort au moins une fois par jour".
Rapidement confronté à la perte d'êtres chers, ISK n'a aucun malaise à parler aujourd'hui de la mort : "J'ai toujours eu un rapport bizarre avec la mort. C'est un truc auquel je pense souvent. C'est pour ça que j'en parle dans mes textes", admet l'artiste âgé de 21 ans dans l'interview La Consult'.
ISK, vers un nouveau projet ?
Et pourtant vu de loin, tout semble être facile pour le rappeur qui est très attaché à El Golâa, village du sud-ouest de la Tunisie dont sont originaires ses parents. Acharné, passionné et lanceur de vérités, ISK collectionne dès ses premières apparitions en freestyle des centaines de milliers de vues sur Youtube et des performances qui marquent. Encore mineur, son timbre rauque et son phrasé ténébreux le hissent rapidement comme l’une des étoiles montantes du rap français.
Mais en réalité, rien ne laissait présager une telle carrière. Né à Montréal en 2003, ISK a grandi en Tunisie jusqu’à l’âge de six ans, avant de s’installer à la Ferté-sous-Jouarre en Seine-et-Marne, à quelques dizaines de kilomètres de Paris, là où tout le monde fait du rap. Pas de quoi démotiver pour autant celui qui n'hésite pas à enfourcher sa bécane pour "se vider l'esprit".
Il y a quelques jours, ISK a sorti "Casse-tête", un nouveau single en featuring avec deux artistes français en pleine ascension : La Plaie et Fresh La Douille. Un morceau qui succède à son freestyle remarqué, "Impact #2". De là à espérer un retour de l'artiste, il n'y a qu'un pas qu'on a envie de franchir.