L'alcool frelaté fait de nouvelles victimes en Algérie
Six personnes sont mortes et cinq autres sont hospitalisées à Tiaret, dans le sud-ouest de l'Algérie, après avoir consommé de l’alcool frelaté.
La situation est compliquée. Alors que les magasins spécialisés dans la vente d'alcool et les bars sont fermés depuis le 17 mars, dans le cadre des mesures prises par les autorités pour faire face à la propagation de l'épidémie de nouveau coronavirus (Covid-19), la contrebande prolifère. A tel point que l'Algérie est de plus en plus touchée par des empoisonnements à l'alcool frelaté.
Cet alcool de contrebande, souvent mélangé avec du méthanol et distillé avec des eaux souillées, a une toxicité très importante. A ce stade, six personnes sont mortes et cinq autres sont hospitalisées à Tiaret, dans le sud-ouest de l'Algérie, après avoir consommé ce breuvage à l'origine douteuse.
Bars fermés
Si de nombreux commerces ont rouvert à la mi-août, les vendeurs de boissons alcoolisées et les bars n'ont pas été autorisés à rouvrir, sans qu'on leur donne de justification officielle. Les magasins spécialisés dans la vente d'alcool et les bars sont fermés depuis le 17 mars, dans le cadre des mesures prises par les autorités pour faire face à la propagation de l'épidémie de nouveau coronavirus.
Selon l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), les Algériens ont consommé 270 millions de litres de boissons alcoolisées en 2017. Que l'alcool soit frelaté ou pas, on rappelle que l’usage nocif de tout alcool entraîne plus de trois millions de décès chaque année dans le monde. Il joue un rôle dans plus de 200 maladies et traumatismes. Donc souvenons-nous : toujours avec modération.