La charge du Covid-19 diminue en Afrique
Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de COVID-19 depuis le début de la pandémie, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois.
Une nouvelle vague de la pandémie de Covid-19 va-t-elle gâcher les fêtes de fin d'année ? Le réveillon de est en tout cas sous la menace du coronavirus, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). A l'heure où ces lignes sont écrites, le nombre de cas repart à la hausse. Mais ces contaminations n'exercent pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.
"Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire", a estimé la Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.
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"Le Covid-19 est là pour durer"
En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.
Mais la vigilance est capitale, en cette période de fin d'année. Car seulement 26 % des Africains sont entièrement vaccinés contre le Covid-19. Au moment où des pays tels que le Cameroun continuent de mener des campagnes de vaccination de masse, d’autres ont commencé à intégrer la vaccination contre le nouveau coronavirus dans la vaccination de routine et dans les services de soins de santé primaires.
"À l’approche de 2023, il est temps de sortir la COVID-19 du mode d’action d’urgence et de l’intégrer dans les soins de santé courants", a souligné la Dre Moeti. "Nous voyons déjà des pays comme le Ghana et le Nigéria prendre l’initiative à cet égard, et j’encourage d’autres pays à en faire de même. Le Covid-19 est là pour durer".