La Guinée Equatoriale déclare la guerre à la fièvre jaune
Alors que certains pays frontaliers font face à des flambées de fièvre jaune, la Guinée Equatoriale multiplie ses efforts pour protéger sa population.
La Guinée Equatoriale est sur ses gardes. Alors que le Cameroun et le Gabon voisins font face à des flambées de fièvre jaune, le pays tente de s'en protéger. Car à l'ombre du Covid, cette maladie transmise par des moustiques est redevenue une grave menace pour la santé publique mondiale.
Et comme la Guinée Equatoriale fait partie des 27 pays africains où le risque de transmission de la fièvre jaune est élevé, les autorités n'ont pas hésité à mettre en place un Plan national de campagne de prévention et de lutte contre cette maladie.
Vers des épidémies plus coriaces ?
Ces dernières années, les épidémies de fièvre jaune explosent en Afrique. Favorisées par le dérèglement climatique, elles pourraient même se propager dans des zones considérées jusqu'ici comme non endémiques.
On sait que la fièvre jaune peut provoquer des hémorragies incontrôlées et entraîner la mort. Mais sur le plan clinique, elle ressemble à de nombreuses autres maladies, notamment à la maladie à virus Ebola et aux hépatites A, B et C. C’est pourquoi il est nécessaire de disposer des tests diagnostiques précis pour déterminer si une personne est atteinte de fièvre jaune ou d'une autre affection. Mais à ce jour, seuls le Sénégal, le Nigéria, le Cameroun et l'Ouganda disposent de laboratoires capables de déterminer avec certitude si une personne est atteinte de fièvre jaune, et ceci dès le début de la maladie. Quid de la Guinée Equatoriale ?