La pénurie de médicaments provoque la colère des cliniques marocaines
Depuis l’arrivée du nouveau ministre de la Santé au Maroc, les dysfonctionnements se sont multipliés. Après le mécontentement des patients et des pharmaciens, voici celui des cliniques privées.
Le Syndicat national des cliniques privées prend le taureau par les cornes et décide, à son tour, de se faire entendre. La pénurie de médicaments touchant des patients atteints de cancer, maladies chroniques ou mentales… ne cesse de faire réagir.
Si les pharmaciens se plaignent de ne pouvoir fournir de médicaments aux patients malades, les cliniques privées, elles, se retrouvent dans une situation peu enviable. Elles sont dans l’incapacité de faire correctement leurs opérations chirurgicales, pour cause de manque de médicaments.
Des remboursements inconséquents
Afin d’expliquer les prix élevés des cliniques privées, Mohamed Zidouh, membre du bureau du syndicat explique à Le360.ma, que les prix des médicaments vendus au Maroc sont plus élevés que ceux proposés en France. Il ajoute même que la convention signée entre le ministère de la Santé et l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) le 14 janvier dernier, n’a pas apporté de changements notables puisqu’elle n’a pas permis l’augmentation des remboursements des actes chirurgicaux.
Un autre point de désaccord avec le ministère de tutelle, car tant que les remboursements ne seront pas plus "intéressants" pour les professionnels, patients et médecins seront perdants.