L'Algérie attend ses nouveaux centres d'urgences médicales
En pleine pandémie de Covid, l'Algérie veut améliorer ses soins de santé primaires et désengorger ses hôpitaux.
Offrir des services de santé plus complets. C'est l'objectif des autorités algériennes qui espèrent doter le pays de nouveaux centres d'urgences médicales au niveau des wilayas (préfectures) de Bordj Bou Arreridj, d'Annaba et d'Oran.
Alors que la wilaya d'Alger sera dotée, avant la fin du premier semestre de 2022, de "deux nouveaux services au CHU Mustapha Pacha et à l'EHS Salim Zemirli", le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid appelle les directeurs de santé de Bordj Bou Arreridj, Oran et Annaba "à accélérer la livraison des nouveaux centres des urgences médicales pour toutes les spécialités pour que ces derniers constituent trois pôles".
Désengorger les hôpitaux
Pour le ministre de la Santé, l'ouverture prochaine de ces centres d'urgences pourrait être insidieusement une solution à la fuite des médecins algériens. Il espère aussi que ces nouvelles structures désengorgent les différents hôpitaux du pays.
"A Alger, il y a plus de 80 structures de proximité, mais 70% des citoyens se dirigent vers les grands hôpitaux universitaires", explique le ministre Benbouzid. Avant d'insister sur l'importance de pouvoir soigner toutes les pathologies dans ces centres d'urgences médicales.