L'boufa : Des risques pour la santé même à faible dose
Dérivé très addictif de la cocaïne, l'boufa continue de faire des ravages au Maroc. Si bien que le Royaume est au bord du crack.
La situation est électrique. Depuis plusieurs mois, riverains et autorités constatent la hausse vertigineuse des consommateurs de l'boufa (ou l'pouffa) dans les quatre coins du Royaume. Cette drogue (aussi appelée "cocaïne basée" ou "free base") est un dérivé hautement addictif de la cocaïne.
La consommation de l'boufa peut conduire à des complications psychiatriques (troubles cognitifs, dépression…), somatiques (complications respiratoires, infectieuses, cardio-vasculaires, neurologiques…) et sociales (rupture familiale, perte d’emploi, incarcération pour détention de produit illicite, etc.). Des conséquences qui peuvent survenir quels que soient le mode d’administration, la quantité et la fréquence de l’usage.
Autre danger de l'boufa : les pratiques liées au partage de matériel (pipes pour fumer) peuvent être à l’origine d’infections bactériennes (abcès cutanés locaux, septicémies) ou virales (VIH, hépatite B et surtout hépatite C).
Lire aussi : "L'boufa" fait tousser le plan antidrogue au Maroc
Une addiction très rapide
L'bouffa est une des drogues les plus nocives. Comme elle est inhalée, son effet est rapide et beaucoup plus puissant que celui de la cocaïne. La descente et le manque sont aussi plus forts. Ce qui pousse les seulement les usagers à reconsommer très vite.
Très vite, l'addiction à l'boufa s'installe. Avec la cocaïne du pauvre, il peut y avoir dépendance même lorsqu'on consomme cette drogue par séquence. Et plus on est accro, plus il est difficile d'arrêter seul. Faire appel à des professionnels est alors nécessaire.