Le Burkina Faso veut mettre fin à la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant
Au Burkina Faso, l'ONG Plan International entend mettre un terme à la transmission du VIH de la mère à l'enfant avec un vaste plan d'actions.
Fini la transmission du VIH/SIDA entre la mère et l'enfant ! C'est l'objectif de l'ONG Plan International. La branche burkinabé, aidée du soutien financier de Plan International Corée du Sud a décidé de renouveler son projet de prévention de la transmission du VIH/Sida in utero (c'est-à-dire dans le ventre de la mère).
Lancé pour la première fois en 2016, ce programme de prévention avait permis de faire baisser les chiffres des contaminations de la mère à l'enfant dans 8 districts sanitaires des régions du Centre-Nord et du Centre-Est. Face au succès de cette première vague, les deux branches de l'association ont décidé de se mobiliser pour reconduire le programme.
Mobiliser les populations
C'est un projet gigantesque ! Rien que pour l'année 2020, 126 millions de fcfa ont été mobilisés pour couvrir 5 nouveaux districts sanitaires de la région Centre-Nord. La direction régionale de la Santé bénéficie également des efforts mis en oeuvre. Les actions développées dans le cadre de ce projet prennent différentes formes, mais un fort accent est mis sur la sensibilisation des populations, grâce au relais d'acteurs de terrain.
Parmi les mesures mises en oeuvre, on compte la formation des personnels de santé et la fourniture de matériel tels que des réactifs de laboratoire ou des médicaments pour les femmes enceintes. Les centres de santé impliqués dans le projet sont eux chargés de rechercher les femmes enceintes inconnues du système de santé et d'assurer le suivi et surtout la fourniture d'un traitement à toutes ces futures mères : grâce à la prise de médicaments antirétroviraux tout au long de la grossesse, il est possible de réduire drastiquement les risques de transmission du VIH au nourrisson. Le programme de Plan International Burkina Faso doit s'étendre jusqu'à la fin de l'année 2021.