Le rappeur Elams nous dit tout sur sa santé physique et mentale
L'artiste revient avec l'excellent "Mwana Mboka". Jovial et technique, le Franco-comorien décrit le blues du travail acharné et du changement de classe sociale. Rencontre dans nos locaux.
Elams est arrivé avec le sourire. Installé à Marseille, l'artiste français d'origine comorienne est venu à Paris pour la promotion de son dernier album solo "Mwanamboka". Après le succès de Bande Organisée dans lequel Elams fait de belles apparitions, il se savait attendu. Et son nouveau projet pourrait avoir un joli destin. Les invités sont costauds. Parmi eux, des légendes increvables du rap français (Le Rat Luciano, Soprano) et d'autres aux allures de fabriques à hits (Ricky Rich, Benab).
Une fois dans nos locaux, Elams nous serre la main, sourit chaleureusement. Alors que nous échangeons nos premiers mots, il ne semble pas stressé. L'interprète de "Oue oue oue" a plutôt l'air songeur. Peut-être parce que la rencontre a eu lieu quelques jours avant la sortie de son album. Ou peut-être parce qu'il a accepté de jouer le jeu de La Consult'.
"Je suis parano et méfiant"
Dans cette interview sans langue de bois, l'homme d'origine comorienne nous dit tout sur sa santé physique et mentale. Celui qui a défrayé la chronique à maintes reprises nous parle de son kyste, de sa paranoïa et de son hyperactivité. "Même quand ta vie elle va bien, tu te dis c'est pas normal. Donc en gros, c'est de la paranoïa", raconte Elams.
Passé par la case prison, le rappeur évoque sa relation avec le cannabis, sa gestion du stress, sa susceptibilité et sa prise de poids grâce au sport. Elams confie aussi ses angoisses de père de deux enfants. Une discussion sans filtre à retrouver juste ICI, avec en bonus, un extrait de "Les braisés" a cappella.