Les sous-variants d'Omicron gagnent du terrain en Afrique
Détectés il y a quelques jours en Afrique, les sous-variants d'Omicron se propagent rapidement sur le continent.
Alors que l'Afrique émerge, depuis peu, de sa quatrième vague de la pandémie de Covid-19, alimentée par le variant Omicron, le nombre de cas continue de diminuer. Au cours de la semaine dernière, les contaminations ont baissé de 15 % par rapport à la semaine précédente, et le nombre de décès a légèrement baissé de 5 %. Seule l'Afrique du Nord a signalé une hausse de 15% du nombre de décès hebdomadaires.
Le variant Omicron et ses trois sous-lignées ont été signalés dans 37 pays d’Afrique – dont le nombre le plus élevé est celui de la sous-lignées d’origine BA.1, avec plus de 5.300 cas dans 20 pays. En parallèle, plus de 200 cas de BA.2, la sous-lignée dite "furtive" d’Omicron ont été identifiés dans cinq pays, alors que le BA.3 a fait son apparition dans trois autres.
Des sous-variants plus dangereux ?
L'OMS a déclaré que l'on savait encore peu de choses sur les différences entre les sous-variants et a demandé que des études soient effectuées sur les caractéristiques du virus, notamment sur sa transmissibilité, sa capacité à échapper aux protections immunitaires et sa virulence. Plusieurs récentes études ont laissé entendre que BA.2 est plus contagieux que l'Omicron original.
Maria Van Kerkhove, l'une des principales expertes de l'OMS sur le Covid, a déclaré, ce 1er février à la presse, que les informations sur le sous-variant étaient limitées, mais que certaines données initiales indiquaient que BA.2 avait "une légère augmentation du taux de croissance par rapport à BA.1". Omicron provoque en général des maladies moins graves que les variants précédents du coronavirus et Mme Van Kerkhove a déclaré que rien ne montrait jusqu'à présent que le sous-variant BA.2 présentait davantage de gravité. A ce stade, l’Afrique a enregistré plus de 10,8 millions de cas de Covid, dont au moins 239.000 décès.