Non, l'Algérie n'est pas encore sûre de partager ses vaccins anti-Covid avec la Tunisie
Alors que les dernières informations laissent entendre que l'Algérie est prête à partager des vaccins contre le coronavirus avec la Tunisie, les autorités algériennes n'ont pas encore officialisé une telle décision.
Flou total. Quelques jours après que certains ministres aient annoncé que l'Algérie s'apprêtait à prêter ses vaccins anti-Covid à la Tunisie, le ministre algérien de la Santé Abderrahmane Benbouzid a tenu à réagir: "L’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont des pays frères qui ont le même passé, les mêmes coutumes et un même avenir. C’est dans notre nature en tant qu’Algériens et musulmans de partager ce que nous avons".
Avant de préciser que "la demande de la Tunisie concernant le vaccin va être étudiée par le gouvernement". D'autant plus que l'Algérie n'a pas encore reçu ses doses de vaccin contre le coronavirus.
Trop tôt pour le dire
Pourtant, la semaine dernière, le ministre des affaires étrangères, Othman Jerandi, a assuré que l’Algérie avait accepté de partager ses vaccins avec le voisin tunisien : "l'Algérie n'a pas encore acquis les vaccins mais dès leur réception, elle va les partager avec la Tunisie".
Depuis que la Tunisie a annoncé sa future campagne de vaccination contre le coronavirus pour le deuxième trimestre 2021, les autorités locales multiplient les contacts diplomatiques pour acquérir un vaccin anti-Covid. En plus des deux millions de doses du vaccin Pfizer/BioNtech attendus dans les prochains mois, la Tunisie bénéficiera, aussi, d’un lot de quatre millions de doses de vaccin dans le cadre du programme Covax, une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui promet un accès équitable aux vaccins anti-Covid.