On a parlé de calvitie et de codéine avec Lybro, le prince locksé de la drill

C'est l'une des dernières coqueluches du rap français. Son rap est brut, ses basses sont lourdes et son esthétique nous plonge dans l’univers de Dragon Ball Z. Lui, c'est Lybro, un rappeur de 22 ans adepte de drill, un sous-genre du gangsta rap. Mais alors que les références à la lean, la boisson codéinée préférée des rappeurs, se multiplient dans les clips et les morceaux de drill, le prometteur Lybro est plutôt un adepte de l’adage "un esprit sain dans un corps sain". Comme une "lean" de démarcation. 

À l’heure où certains MC pensent - à tort - qu’ils ont besoin d’absorber différentes substances illicites pour faire preuve de créativité, Lybro ne consomme aucune drogue. Et il n'en fait pas la promotion dans son rap testostéroné. "Je ne me drogue pas, je ne fume pas de drogue, même pas de clopes. Mais je traîne avec beaucoup de personnes qui consomment ce genre de substances. Du coup, ça déteint sur mon rap", tente d'expliquer le drilleur en pleine découverte de l'exercice d'interview avec notre format "La Consult'", qui est désormais diffusé sur Backs. 

Un rappeur locksé qui ne redoute pas la calvitie

Lybro a du flow. S'il arbore des locks visiblement bien entretenus, l'interprète de Saiyan 5 ne savait pas que les coiffures à traction favorisaient la calvitie. Une fois que le journaliste lui a expliqué que les cheveux pouvaient tomber parce qu’on tire dessus trop fort et trop souvent, l'artiste se résigne :  "Si dans 20 ans, j'ai une calvitie. Il n'y aura pas le choix : grosse bebar, boule à z. Je ne vais pas rester avec qu'une locks là, une autre là. Il ne faut pas avoir peur du changement"

Dans cette interview sans langue de bois, Lybro évoque également le médecin qui le fait le plus flipper. Il nous parle également de son rituel santé ou de son rapport avec la violence, l'un des thèmes récurrents de la drill, un des courants populaires du rap francophone. Un échange à découvrir en intégralité juste ICI.