Pour mieux lutter contre le coronavirus, le Congo-Brazzaville s’offre un nouveau laboratoire d’analyses biomédicales
Un laboratoire vient d’y être dédié dans la ville balnéaire de Pointe-Noire. Il va contribuer à élever le taux de diagnostic et éviter les incessants transferts des prélèvements vers la capitale Brazzaville pour examens. Il va aussi aider le pays à effectuer un plus grand nombre de dépistages du Covid-19.
Un de plus ! La République du Congo compte désormais 3 laboratoires dédiés au test du virus du Covid-19. Le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce dans son édition du 28 Avril l’augmentation des capacités nationales de diagnostic des cas de coronavirus (Covid-19). Un laboratoire d’analyses médicales de Pointe-Noire, l’autre grande ville du pays, rejoint les deux actifs dans la capitale Brazzaville. “Par jour, 80 tests sont faits à Pointe-Noire et 200 à Brazzaville. L’objectif est d’augmenter le nombre de laboratoires pour aller vers le dépistage de masse et contrôler la propagation du Covid-19“, explique la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, dans les colonnes du journal. Son ouverture va mettre fin aux incessants transferts des prélèvements vers la capitale Brazzaville pour examens.
Notre confrère rappelle qu’au début de la pandémie, le laboratoire national de santé publique était la seule structure sanitaire à faire le diagnostic de tous les échantillons de prélèvement du pays. “Ce qui ralentissait la détection des cas de contamination et la prise en charge. Pour gagner en temps de riposte face à la menace, les scientifiques du comité d’experts ont retenu le laboratoire Christophe-Mérieux de la Fondation congolaise de la recherche médicale dirigé par le Pr Francine Ntumi. Ensuite s’est ajouté, le laboratoire d’analyses biomédicales de Pointe-Noire qui au départ ne faisait que les prélèvements. Il vient d’être doté de la capacité de diagnostic“, détaille l’article.
Plus de moyens pour mener la lutte
Le diagnostic précoce va être intensifié de ce fait. La ministre Jacqueline Lydia Mikolo soutient que lorsque la prise en charge est précoce, le taux de guérison est de 95%. Elle annonce que le gouvernement a commandé des équipements de laboratoire et d’autres intrants dans le but de doter les cinquante-deux districts sanitaires dont dispose le Congo d’équipes d’intervention rapide pour effectuer les prélèvements, le suivi des sujets contacts et contrôler la propagation de la pandémie.
Les Dépêches de Brazzaville fait encore savoir que “dans le cadre du projet de surveillance et de recherche épidémiologiques du laboratoire national de santé publique, la France va débourser 335 millions de FCFA“. Ce sera la suite de la convention de financement signée le 25 avril par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo et l’ambassadeur de France au Congo François Barateau. Selon le dernier point de l’épidémie effectué le 25 avril, le nombre des contaminés au Congo était estimé à 200. 19 malades avaient été guéris et 8 décès enregistrés.