Pour vaincre le sida, l'Afrique Centrale veut mettre fin aux inégalités
De nombreux pays d'Afrique Centrale multiplient leurs efforts pour supprimer les inégalités d'accès aux soins.
L'Afrique est en retard pour éradiquer le sida à l’horizon 2030. Ce retard n’est pas imputable à un manque de connaissances, de capacités ou de moyens, mais à des inégalités structurelles telles que la stigmatisation et la discrimination qui sont des freins à l’accès aux services de santé. Avec plus de 25 millions de personnes vivant avec le VIH, le continent africain est le plus touché par le sida. Face à cette situation, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) invite les gouvernements et les populations à briser les barrières de stigmatisation liées au VIH
La 35ème Journée mondiale de la lutte contre le sida, le 1er décembre dernier, a été l’occasion, partout en Afrique centrale, de faire le point et renforcer ou améliorer les stratégies contre les inégalités d’accès aux services.
Supprimer les inégalités
Que ce soit au Cameroun, au Congo-Brazaville, en RD Congo ou au Tchad, les autorités et les associations locales tentent d'éliminer les inégalités sociales et économiques qui alimentent l’épidémie. Mais aujourd'hui encore, les comportements discriminatoires et la stigmatisation liées au VIH s’enracinent dans des inégalités sociales préexistantes et les renforcent. Ce qui exclut encore davantage les personnes touchées par le virus, et prouve qu'il reste encore beaucoup à faire pour en finir avec cette maladie.
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La connaissance du VIH chez les 15-24 ans est encore limitée. Beaucoup de jeunes ne savent pas encore identifier correctement les moyens de prévention de la transmission sexuelle du VIH et à rejeter les principales idées reçues sur la propagation du virus. En Afrique subsaharienne, l"es adolescentes et les femmes sont encore bien plus nombreuses que les hommes et les garçons parmi les personnes qui contractent l'infection", relève l'ONU, en soulignant que "la pauvreté et le manque de scolarisation sont d'autres redoutables obstacles aux services de santé". Jusqu'à quand ?