Qui est Nabila Rmili, la nouvelle ministre marocaine de la Santé ?
Cette médecin ambitieuse de 47 ans, remplace Khalid Aït Taleb à la tête du ministère de la Santé. Elle occupait depuis quatre le poste de Directrice de la Santé pour la région du grand Casablanca.
C'est l'un des visages de la lutte contre le Covid-19 au Maroc. Encore inconnue du grand public il y a encore quelques années, la directrice de la Santé pour la région du grand Casablanca intervenait régulièrement pour un point de situation. Récemment nommée à la tête de la mairie de Casablanca, la plus grande métropole du pays, la membre du Rassemblement national des indépendants (RNI) remplace aujourd'hui Khalid Aït Taleb à la tête du ministère de la Santé. En plein épisode du coronavirus, sa nomination intervient également alors que l’hôpital public est au bord de la crise des nerfs.
A seulement 47 ans, cette mère de deux enfants accède à ces prestigieuses fonctions à l’issue d’une carrière politique fulgurante. Nabila Rmili a été coordinatrice préfectorale du RNI, vice-présidente du conseil de la ville de Casablanca, présidente de l’association marocaine de solidarité, présidente de l’association des professions de la santé du RNI et Secrétaire générale de l’association Joud pour la solidarité.
Une femme de terrain passionnée
Femme de terrain, la Dre Rmili a travaillé au service des urgences du Centre hospitalier provincial de Ouezzane, de 2002 à 2005. Dans cet univers à l'époque essentiellement masculin, elle s'est démarquée grâce à son enthousiasme et sa passion. Entre 2006 et 2010, elle occupe le poste de médecin-chef de l’espace santé des jeunes à la préfecture d’arrondissements Casa-Anfa.
Motivée par l'amélioration de la santé des Marocains et de la qualité des soins, cette Casablancaise pure souche devra mettre en œuvre les différents plans annoncés par Khalid Aït Taleb ces derniers mois. Elle devra notamment accélérer le projet de généralisation de la couverture santé à tous les Marocains. Nabila Rmili devra aussi montrer plus d'intérêt à l'industrie pharmaceutique nationale qui semblait oubliée par son prédécesseur.