Survivant du génocide rwandais, Jean-Baptiste Alaize devient champion paralympique
A trois ans, en plein génocide des Tutsi par les Hutus, Jean-Baptiste Alaize est mutilé à la machette. Orphelin, il est adopté par une famille française quelques années plus tard. C’est là qu’il se découvre une passion pour l’athlétisme.
Courir pour prendre sa revanche. A seulement trois ans, Jean-Baptiste Alaize a vu sa mère mourir sous ses yeux. En pleine guerre civile, la famille de Jean-Baptiste se sait en danger puisqu’ils sont Tutsi, un groupe de population du Burundi et du Rwanda persécuté par les Hutus, autre groupe de population. "J'avais trois ans quand les Hutus nous ont couru après ma mère, on a couru à peine quarante cinquante mètres et il nous ont rattrapé". Les Hutus tuent sa mère et blesse Jean-Baptiste qui perd une jambe, après un coup de machette.
Laissé pour mort, il se réveille par miracle à l’hôpital. Le petit
garçon sera placé à l’orphelinat avant d’être adopté par une famille
française. Son père adoptif, lui aussi amputé des jambes, lui montre ses
prothèses et ses béquilles. "J'étais content de voir que j'avais un père qui était comme moi."
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Le sport pour renaître
Au collège, Jean-Baptiste est très vite repéré par son prof d’EPS. Alors qu’il n’a qu’une jambe, le jeune homme court plus vite que tous ces camarades de classe. On lui conseille alors de s’inscrire dans un club sportif, "et là j’ai compris que le sport allait être ma thérapie."