Trois ans du Covid-19 : l'OMS maintient le niveau d'alerte maximal
Trois ans après l'apparition du nouveau coronavirus, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé que la lutte contre la pandémie de Covid-19 demeurait une urgence de santé publique à l'échelle internationale.
Rien n'est fait. Si de nombreux médias africains crient victoire face au Covid-19, les récents chiffres positifs sur le front de la pandémie ne doivent pas nous leurrer. C'est en tout cas ce qu'on retient de la dernière annonce de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'agence onusienne a estimé, ce lundi, que la pandémie de Covid-19, qui entre dans sa quatrième année et a déjà fait plus de 7 millions de morts, reste assez grave pour maintenir le niveau d'alerte maximal lancé il y a trois ans jour pour jour. "Alors que nous entrons dans la quatrième année de la pandémie, il ne fait aucun doute que nous sommes dans une bien meilleure situation maintenant qu'il y a un an, lorsque la vague Omicron était à son apogée", a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS à l'ouverture de son Comité exécutif réuni lundi à Genève pour une semaine.
"Ne sous-estimez pas ce virus"
Mais, a-t-il immédiatement tempéré: "Depuis début décembre, les décès signalés chaque semaine ont augmenté. Au cours des huit dernières semaines, plus de 170.000 personnes ont perdu la vie à cause du Covid-19".
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Alors que le nombre de contaminations au Covid continue de baisser sur le continent africain, le Comité estime que "la pandémie est probablement à un point de transition" mais le patron de l'OMS regrette que la surveillance et le séquençage génétique, qui permettent de suivre l'évolution du virus et ses déplacements, aient fortement chuté. Il regrette aussi que trop peu de personnes soient correctement vaccinées, que ce soit dans les pays africains faute de sérums, de moyens et de méfiance ou dans les pays mieux lotis où une lassitude se fait jour et où le mouvement antivax a semé le doute, malgré de nombreuses études démontrant leurs bienfaits des vaccins.
"Nous ne pouvons pas contrôler le virus du Covid-19, mais nous pouvons faire plus pour remédier aux vulnérabilités des populations et des systèmes de santé", a rappelé le patron de l'OMS.
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